03 septembre 2011

Féminité...

Depuis un petit moment, je me pose la question de la féminité.
Je ne me sens pas ultra féminine et pour le reste du monde, je suis une fille féminine mais pas trop.
Je me sens comme une fille même si parfois j'ai des réactions en décalage avec ce que l'on pourrait attendre de moi.

Et puis c'est quoi être féminine?
C'est parler de fringues en se faisant les ongles devant une série dite "de fille"?
Là on vire au cliché.

Je vais tenter de faire court et concis (mais je crois que c'est mort d'avance...).
Dans mon cas, j'aime bien les fringues, j'en maitrise le vocabulaire mais ce n'est pas pour autant que je me rue sur le dernier it vêtement du moment. Je ne mettrais pas des sommes abracadabrantes dans des fringues mais je suis prête à payer le prix si je considère que la qualité y est.
J'aime bien le vernis et le maquillage, mais pour moi, c'est uniquement le week-end parce qu'en semaine le combo poussière/make-up ne font pas bon ménage, et vernis/gants en plastique + produits ménagers non plus...
J'aime bien les films dits de "fille" mais je peux regarder et aimer autres choses.

Pendant des années, j'ai été pour le reste du monde un petit rat de bibliothèque alors qu'à l'époque j'aimais déjà toutes ces choses mais je ne le montrais pas. Bien entendu, l'adolescence et toute cette période pleine d'expérimentations forge en partie ce que l'on devient à l'âge adulte.
Je n'allais pas, pour faire plaisir aux gens, continuer de me "mochiser" parce que dans l'imaginaire collectif (ce qu'on appelle communément un cliché) un rat de bibli, une intello (à lunettes en plus, imaginez!) c'est forcément pas trop joli.

Maintenant, en tant que jeune femme j'essaie de m'assumer telle que je suis. C'est à dire pleine de contradictions.
J'adore lire,de la bonne littérature et des magazines pour détendre mon neurone quand il est over-stressé. Je ne suis pas fan de manga, mais j'aimerais bien en trouver un pour mettre les pieds dedans.
Je suis accro à mon ordi, je suis un peu geekette sur les bords, mais j'aime bien.

Et puis, finalement je crois que je suis féminine, même s'il m'arrive de croiser d'autres filles et de me dire "jamais je n'arriverais à de tels excès". Et parfois je ne le suis pas du tout quand je me mets à parler comme un charretier en me tenant n'importe comment.

Je suis une féminine de l'instant et une féminine de "l'autre", car ce qui me rend, et rend probablement féminine toute autre fille, c'est le regard que porte le reste du monde sur notre façon de montrer que l'on est femme.
Et pour ça, pas besoin de talons aiguilles.



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